Ce qui passe par la terre
Avoir un rendez-vous quotidien avec un étourneau grand imitateur de sons d’activités du village, attendre impatiemment l’arrivée des chants des rossignols, s’étonner encore et encore des variations des chants du merle, observer une plante au-delà de la catégorie mal nommée « mauvaises herbes », entretenir le mythe de coins à champignons qui sont à peu près dans cette direction, vivre l’excitation de l’apparition d’une mouche nécrophage disparue des radars depuis longtemps, lire le paysage pour comprendre l’histoire des pratiques paysannes, travailler la terre mais pas que car il faut savoir prendre le temps et faire collectif, prendre le temps